Quetschungen / ecrasements
Das Bild des Menschen in unserer Zeit
Wolfgang Pietrzoks Arbeit ist keine einfache Fotografie. Sie beinhaltet Elemente der Abbildung, eine ureigene Möglichkeit der Fotografie. Sie beinhaltet aber auch Konzeptarbeit, die hinter dieser Art der Realitätsdarstellung steht. Sie enthält darüber hinaus auch Elemente, die gerade die modernste Kunst uns vorführt, nämlich dass aus Fragmenten der Realität, die für sich einen Erkennungswert besitzen, eine neue Realität geformt wird. (…) Wenn Sie heute gefragt würden, wie schaut das Bild des Menschen in einer Zeit aus, die von technischen Problemen, von wirtschaftlichen Umbrüchen, von Übertragung im Bereich der Medien gekennzeichnet ist, (…) dann würde ich darauf antworten, dass es gerade die Fotoarbeiten von Wolfgang Pietrzok sind, die dieses Bild des Menschen in unserer Zeit nahezu authentisch und ideal vorstellen.
Dr. Meinhard Maria Grewenig, Generaldirektor des Weltkulturerbes Völklinger Hütte, 1994
L’image de l’homme à notre époque
Le travail photographique de Wolfgang Pietrzok n’est pas une photographie ordinaire. Attaché à la copie de la réalité visuelle, qui est toujours l’objet de la photographie, ce travail s’accompagne d’une démarche conceptuelle qui s’inscrit en filigrane dans ce genre de représentation naturaliste. Au-delà de cette dernière il apporte des éléments que nous proposent précisement les tendances les plus avancées de l’art : forger une réalité nouvelle à partir de fragments dont chacun porte en lui-même son propre code d‘identification. (…) Si l’on vous demandait aujourd’hui quelle était l’image de l’homme à une époque accablée de problèmes techniques, de bouleversements économiques, dans un monde où la transmission médiatique crée une réalité nouvelle, (…) je répondrais que ce sont bien les travaux photographiques de Wolfgang Pietrzok qui présentent l’image la plus authentique de l’homme d’aujourd’hui.
Dr. Meinhard Maria Grewenig, directeur général du Weltkulturerbe Völklinger Hütte, 1994
In der Werkreihe der «Quetschungen» verlasse ich die uns so geläufige Überflug-Perspektive, wie sie uns spätestens seit der Raumfahrt vertraut erscheint. Sie hat uns viel über unsere Beziehungen zur Erde, zum Universum, über unsere ökologischen Abhängigkeiten vermittelt und sie hat unsere philosophischen Standpunkte bereichert. Sie riskiert jedoch aus ihrer Fernsicht der Dinge zugleich, den Menschen auf die Größe einer Ameise zu reduzieren, weshalb mir eine Sicht des Menschen aus der komplementären Position, vom Zentrum unseres Planeten aus, naheliegend erscheint. Aus dieser Perspektive analysiere ich den Menschen, der in seiner Bindung an die Gravitation Abdrücke seiner individuellen Physiognomie hinterlässt.
Wolfgang Pietrzok, Katalogtext der Galerie Œil, 1990
Dans la série des "Ecrasements" j’abandonne l’optique de survol rendue commune par les voyages dans l’espace. Elle nous a beaucoup appris sur nos relations à la terre, à l’univers, sur nos dépendances écologiques, et elle a enrichi nos préoccupations philosophiques. Mais si l’on ne veut pas réduire l’homme à l’échelle de la fourmi, il faut alors adopter une prise de position inverse et de se placer au centre de notre planète. C’est dans cette perspective que j’analyse l’individualité de l’être humain dans sa liaison avec la gravitation qui l’amène à laisser ses empreintes.
Wolfgang Pietrzok, text du catalogue de la Galerie Œil, 1990